Quelque note de piano, Busta en bruit d'fond. Un beat basic teinté de fils de puterie. La nostalgie s'empare doucement mais sûrement de mon esprit M'rappelant qu'la vie n'est pas infinie. La pluie tappe la fenêtre,fait couler des goûtes Et mouille mes pommettes,la musique m'envoûte. J'aimerai qu'ca s'arête,pouvoir faire reset, Eviter d'commettre ces erreurs trop bêtes. Wai tellement bêtes! et tellement graves... Je suis bien coupable et la culpabilité m'accable. Ceci est un drame nous sommes tous responsables. Cette vérité me hante. Tout seul dans ma chambre J'aimerai voir des anges mais j'vois qu'des ombres. Celles-ci dansent j'en tremble le regret ronge mes os. J'me lève plus d'mon lit, j'observe le monde j'me dis qu'on s'est tous perdu. Je n'suis qu'un lâche J'me lève plus d'mon lit, j'observe le monde j'me dis qu'on s'est tous vendu. Maintenant cravachons! J'cauchemarde... tard le soir j'me sens perdu dans le noir. Guélar comme Weis sous Carter claquant un tomar. Queutard que j'suis balance la sauce sur un bon POV Histoire d'zapper cette foutue chienne de vie. J'fuie...c'est c'que j'fais de mieux. Pt'être que La chance m'sourira si j'me fais tipe? Sur que j'aimais bien Coluche mais j'veux mourir vieux Bien que pour nombreux de nous l'avenir semble sombre. J'me lève plus d'mon lit, j'observe le monde j'me dis qu'on s'est tous perdu. Je n'suis qu'un lâche J'me lève plus d'mon lit, j'observe le monde j'me dis qu'on s'est tous vendu. Maintenant cravachons! John Connor vient nous en aide. Terre mère saigne gore pour nous c'est la même. J'craints fort qu'notre sort soit irréversible. L'malin a conquit notre âme c'était trop facile. J'déplore qu'on soit née ici Dans un El Dorado qu'on a incendié. Les 1er hommes eux savaient vivre en harmonie, Quant à l'homme moderne il a tout oublié... Occulté, effacé, supprimé, balayé, Démonté, terrassé, retourné, aspiré, Importé, exporté, extorqué, détourné, Modifié, trafiqué, infecté, gangrené, puis gerbé, déféqué, ravalé... en somme Exterminé...

Si j'ai foi en l'homme? Non! Pas plus que j'crois aux hommes verts. Combien je déconne quand je préfère me taire, Je préfère ne pas voir que pour une poignée d'Cobalt Alimentant mon portable je condamne ces mômes noirs Minés par le vent soufflé par ces pourris Qui font la pluie, le beau temps et que le peuple applaudi; Celui dont j'fais parti qui, blotti sous sa couette S'intéresse au monde mais qu'à travers sa tablette... Vois comme on est con! Vois comme on est cupide! A déplorer la bouff, chillant dans un all inclusive! Quand le peuple crie famine et crève devant l'hôtel On n'a pas le moindre ressenti si c'n'est de la gène... J'ai peur pour la jeunesse aliénée par ce système Qui nous inculque que le blé f'ra de nous de meilleur être. On s'enferme dans le paraitre en oubliant l'essentiel, Attiré par le par des paillettes on méprise notre humanité... Que f'rais-tu pour une poignée d'cobalt, connard? T'exploiterais des gosses?! Comme tu l'fais en graillave un bon mars, connard: T'exploite des gosses! Comment fais-tu pour ne jamais rien voir, connard? T'es pourtant rivé au poste. Dis moi comment fais-tu oh toi super connard? Tu t'en tapes le coquillard!

ADN/DNA : née pour tuer, Ainsi nous sommes programmé. Asservir, Déshumaniser, Nuire : c'est acté, Telle est notre destiné...

Tu n'es qu'un cobaye et on t'a bousillé le crâne : Tu n'penses plus qu'aux Lovés toi qui cherchait le Love Mais comprends tu n'es qu'un pion qui doit remplir sa fonction. Ta fonction c'est de consommer, toujours plus sans penser. La propagande t'assaille d'un message subliminal Elle va pirater ton âme y trafiquer tes anti-spams. Exit les bons sentiments, la morale, l'intelligence... Rappelle toi ce cœur battant qui jadis f'sait d'toi un homme. S'il reste un cœur qui rayonne, s'il reste un cœur qui rayonne... S'il reste un cœur qui rayonne, s'il reste un cœur qui rayonne...

On t'bassine que voter est un d'voir, On t'piétine si tu avais d'l'espoir, On t'surine si tu d'viens trop bavard. Noyé dans une piscine rempli d'bobards, Tu patauges et tournes en rond sans échappatoire. Marre de voir toujours les mêmes croquer dans la poire, La pomme entamée sera ton carambar Comme pour calmer c'bébé un peu trop pleurnichard. Black Rock, State Street, Fidelity et Vanguard Voila des clefs pour t'apercevoir qu'les dés sont pipés comme dans un boulard. On va t'sucer la moelle tu vas cracher tes dollars, Endetté auprès d'un braqueur en costard. La mondialisation n'fait qu'élargir le code noir Habitué l'black reste blafard, l'toubab d'vient nègre, a l'cafard. S'engraine, va croir que ces maux viennent de ce sombre roublard. Les tensions s'attisent, l'peu d'liens qu'ils avaient noués s'séparent. Tu vas t'réfugier dans c'bar, t'imbiber de désespoir Pour mieux l'gerber sur l'troittoir. T'songes à t'tirer mais trop tard. L'extinction est en marche, dépasse l'rythme de croisière de ton corbillard...

Ils en ont rien à foutre de nous, t'en a rien à foutre de tout. Tu t'plaints? Vazy ferme la! Tant qu'ten a rien à foutre de tout ils nous serrent le cou. Conçois et médite là d'ssus... J'suis peace mais l'égocentrisme me donne des nausées: Selfie bouche en cul d'poule les 2 doigts écartés Formant le V comme vergogne, ce mot qui te laisse bouche bé, Les courbes de ton ombre devraient être le cadet d'tes soucis. -Rien à foutre!- Poussive ta réflexion quand ta pussy avale des glands. Dire qu'un jour tes marmots f'ront à leur tour des enfants...

Sur la route McCarthy : la Désolation. Là où règne l'incendie et l'air est empli de cendres. Ca sent le souffre à tous les coins d'rue, l'odeur est immonde Ca pue le faux, ca schlingue le déni à t'en faire gerber du foutre. Sur la route McCarthy : la Consternation. Tous à trainer nos gueules d'ahuris, en état de perdition. On peut croiser l'môme Holden Caulfield ou Pierre Rabhi tout juste sortis de prison, Santiago aka l'Alchimiste bicrave des frosties en poudre... Sur la route McCarthy : la Vaccination. N'a pas décimé la maladie mais l'quart d'la population. Tous ceux qui ont refusé les risques de toutes injections Ont fini pendu façe au publique sur la place de la Nation... Sur la route McCarthy : la Diffamation. Toute résistance est cour ci cuitée, tous usent de la délation. La trahison est un code éthique, commandement biblique inculquée aux nourrissons. De bons soldats c'est tellement pratique pour mater la rébellion. Mais sur la route j'mécoeure en r'pensant au Chef Seattle Et j'nous compare. Semblable à des poiscailles dans un bocal Rempli par nos larmes, bondé; on crève tous la dalle Maqué par quelques greffiers qui nous menacent à la surface... Place à l'insurrection qui est un droit fondamental, Quitte à creuser nos pierres tombales, refusons la soumission. Condamnons cette trahison qui vend le peuple comme du bétail, Mes frères et sœurs levons nos armes il est temps d'reprendre le pouvoir...

Dans un océan de songes je dompte la chimère Puisant toute la lumière dans ses yeux qui me replongent A la genèse de l'Amour. Mon cœur frappe comme un tambour, Vivant mais comme un onge voyant la fin du parcours... J'ai peur souvent j'en chiale car infâme est cette trame de vie Conduite par le diable, le plan nous déposséder... Comment expliquer à mon fils qu'le monde est si brutal Qu'le père Noel est une raclure, que pour l'Afrique il n'offre que dalle Et qu'en vacances il foure des thai, pendant qu'les lutins r'fourgent des armes. Car la guerre c'est cruciale pour l'équilibre pyramidale. Boom! attentat au Tchad voila qu'Charlie se fait la malle... La hiérarchie des drames c'est tellement crade comme concept. Que c'est chouette alouette certains s'délectent moi ça m'débecte S'faire traiter comme des bêtes par des traitres qui nous traient pour les pépettes... God Damn it! J'ai tant de crainte pour lui... Merde je prie chaque nuit Pour qu'l'avenir s'éclaircisse qu'il puisse s'épanouir... A mon Fils.