Le veston est jaune comme la pisse versée dans l'violon. Face à la milice la confrontation s'annonce violente. Le gaz, les flash ball musclés s'ront les arguments Pour contrer la fronde qui d'mande des comptes au gouvernement. Yellow is the new Black... L'humeur est morose, le rire jaune et le coeur battant. Faire entendre sa voix est une épreuve tellement éprouvante. Rien à perdre ils osent avancer, armés de banderoles. La tonte ou la taule? "Mort aux vache!" devient un slogan. Mais Yellow is the new Black... Slip teinté de jaune, certains flics se demandent comment N'pas rallier la cause commune à tous et lacher les rangs? D'la peur néée la sueur, la mycose et c'comportement Bête et discipliné du p'tit roquet à sa maman... Car Yellow is the new Black... Plus besoins d'sappeller Rodney ou Abdelak. Aujourd'hui même Monsieur tout l'monde peut gouter la matraque. Car contre le Gilet Jaune, l'establishment connait le trac Et sa riposte n'est pas finaude: il lance contre lui la traque. Yellow is the new Black... Sale négro, sale bicot, sale yellow! Yellow is the new Black...

Ainsi va la vie: au rythme de l'homme qui Marche beaucoup trop vite sans tenir comptes des fausses notes Puis bâcle le mastering car ralentir c'est pour les fiottes. Oui qui l'aime le suive, il a l'pétard les autres creuseront... Faux-jeton contre poltrons voila l'tableau... Oui c'est de l'art tant de manipulation La masse est prise pour un vairon, au mieux un gardon... Fiston baisse ton menton, lève ta garde Prends garde à cet autre poisson: Vorace comme l'est le brochet. Laid il l'est, baigne dans l'péché. Prêche le faux pour te leurrer, mord à l'hameçon t'est foutu... Voici la philosophie du guide autoproclamé. Tous ceux qui viendront clamer prendrons le risque de clamser... Donc franchement, qui va le plaindre? Qui osera l'pleurer? Sur sa tombe déposer un fleure alors qu'lui l'arrachait... Toutes ces choses dont il s'est joué, toutes ses victoires truquées Toute la détresse moquée au nom d'sa félicité. Tout pour sa gueule pourtant pas seul mais son orgueil Démesuré l'a poussé tout droit dans la gueule du loup. Longtemps invincible et il n'a rien appris Pourtant vif mais vil, sagesse rime avec billevesée.... C'est Dollar Bill qu'il prie, ce dernier pille pour lui Afin qu'il s'multiplie. Comme au bowling Les quilles tombent quand elles lui barrent la piste. Pas de strike pour prévenir, c'est d'la légitime conduite. Et l'homme en est là: confiné en théorie Car l'con-fini qu'il est a du mal à respecter les consignes. Il se plaint des contraintes n'écoute que ses complaintes Mais pleure quand il a faim, supplie qu'on lui tende la main. Demain c'est bien trop loin et qui y croit encore? L'homme s'est condamné à mort, il y a mis toutes ses forces. Et malgré tous ses efforts la nature est à bout d'souffle Elle a perdu trop d'écorce et sa réponse sera féroce. Car l'homme n'est rien! A l'échelle de la terre : un grain d'sable. Une poussière dans l'univers. Il m'donne la gerbe Comme un grain d'sel dans un verre! Il fait dérailler l'train avant d'se foutre en l'air... J'lève mon verre à la vie, à l'homme avide. A celui qui sans réfléchir s'est trop servi. Rattrapé par sa boulimie et son plaisir D'assouvir ses moindres désirs comme un caprice... -REST IN PEACE-

La vie est une 'tasse comme le disait si bien N@s. Lace de cette existence, tu accumules les crasses. Tu t'caches afin d'éviter les problèmes d'une autre journée. Ta place s'il y'en a une n'est pas ici, c'est c'que tu t'dis. T'as p'tete pas tort car sans paternel ni mentor, Dehors c'est dure, comme dit Kery c'est hardcore. Hardcore, mais est-ce assez pour tout lâcher? Pour t'dire "merde, rien a foutre j'veux m'en aller!" La vie t'savatte comme une patate de Bob Sapp en pleine ganache. T'es dans les vap',tu manques d'amour et de caillasse. Plus de projets ni d'ambitions, t'en a ta claque. Alors tu t'jettes de l'étage... Et puis toi gamine, hier tu jouais aux playmobiles. Aujourd'hui t'as 16 piges, Kim Kardashian ton héroïne. Le string dépasse du slim : Tu mises tout sur la frime et la provoc'. Tu t'moques de celles qui l'ont pas fait parce que ca t'choque. Tu crapotes des clopes avec tes potes et puis fuck les profs! Et aussi fuck les remps! Danse tous les samedis soir, Galoche le 1er tocard et plus tard dans le noir Tu t'prends une beigne dans la poire car Tu a refusé par derrière t'faire enfiler. L'autre n'ayant pas apprécié a finit par s'énerver... La suite d'un certain coté on peut dire qu'tu l'as cherché. A vie t'es traumatisé: tu viens d'te faire violé... Et y'a toi l'père de famille qui s'met des races tous les soirs. A la maison tu rentres torché, la tète dans le coltard. Rares sont les occasions ou tu t'occupes d'tes enfants. Nombreuses sont les raisons pour mettre des coups d'ceinturon. Honteux d'ta part et ta femme fait l'aveugle quand elle a pas d'cocard. Elle ferme sa gueule car si elle appel les shtars, Tu lui fracasses la mâchoire. Mais ce soir c'est trop tard, A bout c'est c'qu'elle vient d'faire. Connard, T'es dans la merde mais ca tu l'sais, tu r'tournes les meubles pour t'défouler. La rage t'anime, toute la famille est en danger. Les gosses pleurent, Des gifles partent, ta femme s'oppose et tape le haut d'ton crane avec un vase. Tu tombes red, bâtard! Quatre heure et demie: tu guettes à la sortie des écoles, Attendant patiemment dans ta voiture imbibé d'alcool Les gosses qui gouttent, qui courent, qui jouent au foot et qui rigolent: Tes gourmandises comme tu les nomes, les victimes de tes prochains viols. Cette fois c'est Paul, 10 ans même pas toutes ses dents Découvre tout juste la vie au moment ou t'arrache son innocence... Il plonge dans le silence. Cette nouvelle danse il ne la comprend pas Pourquoi faut-il être nu? Pourquoi faut-il se taire quand toi tu cries en jouissant sous les draps? Paul saigne, il a mal. La blessure est anale Mais la douleur est dans l'âme. Quel sentiment infâme qui pourri dans ses entrailles. Sur lui t'essuies ta verge sale avant d'te remettre à table... Hey l'politique sadique qui s'torche avec notre fric, Nous dicte la bonne conduite, celle prescrite par l'élite : Une forme démocratique d'un modèle tyrannique, Un bordel idyllique pour pratique sodomite. Bip Bip - v'la la censure qui comme une sangsue suce les fuites de tes bavures, colmate l'imposture. Oui c'est abject toutes ces mesures qui lustrent ton armure, Qui t'gardent au sec sale vomissure, sale raclure, sale crevure, Sale traître, sale collabo, qu'enverrai sa mère au feu... Si l'enfer c'est les autres, tu es bien l'un d'entre eux. Quand pour tes seufs sa chauffe y'a rien car en moins d'deux En parachute tu sautes, cède les commandes à un autre... Et y'a ce type de cloche, puante Collée à la TV Comme une morve verte gluante. Tu n'sait plus réfléchir Car tu t'instruit dans ce néant savamment programmé. V'la qu'ta caboche en redemande avant de disjoncter... Tu n'discernes plus le vrai du faux, les faux-semblants Il faut pourtant ouvrir les yeux et accepter de voir le monde différemment Juste un instant. Changer de plan, penser en prenant du recul C'est embêtant, t'as plus l'temps au moment ou se termine la PUB. Donc chut! Mâches tes chips et BUT! Euphorique, tu gouttes, Taches ton slip de foutre. C'est les ultimes minutes, T'attends qu'l'arbitre siffle afin d'lever ta coupe. Et rien à foutre du reste qu'est c'qui compte plus que le foot?

Des trainées chimiques peignent le ciel, Du plastique nourrit l'océan, Des pesticides, EXIT l'abeille, Des cachetons en guise d'aliments. L'Covid-19 chatouille le zen, La toux seiche est teintée de sang. Le jour d'après s'ra anxiogène, A quoi bon le dé confinement? Le jour d'après le Corona La rebiè coulera sur le sol... Le deuil, ce jour ne l'permet pas c'est seul que l'on prend son envol. Le jour d'après c'est la 5G Qui enfin f'ra son déploiement. Si les migraines sont amplifiées N't'avise pas d'la montrer du doigt. Le jour d'après quelle avancé! Nous s'ront fichés comme f'sait Hoover. Nos libertés s'ront rationnées, Virtuel s'ra l'administrateur. Le jour d'après les algorithmes Prendrons eux-mêmes les décisions. Le vote est tellement archaïque Donc à quoi bon les élections? Le jour d'après que s'ront la vie, Le temps? Des concepts si abstraits, Philosophiques, que nos enfants Ne sauront plus en profiter... Le jour d'après s'il y en a un, Combien vont vraiment réfléchir Sur soi, sur lui, sur elle, sur eux? Trop peu n'allons pas nous mentir. Le jour d'après s'ra comme hier Et pourtant bourré de changements. On f'ra plusieurs pas en arrière Sous l'impulsion des dirigeants. Le jour d'après les Gilets Jaunes Ne s'ront pas plus considérés. Méprisant le roi sur son trône Et les bouffons à son chevet. Candides, débiles et/ou trop stones? Retrouvons donc notre dignité. A la sortie d'la pandémie Tous ensemble scandons : "PENDONS-LES!" A la sortie d'la pandémie Tous ensemble scandons : "PENDONS-LES!" Des trainées chimiques peignent le ciel, Du plastique nourrit l'océan, Des pesticides, EXIT l'abeille, Des cachetons en guise d'aliments. L'Covid-19 chatouille le zen, La toux seiche est teintée de sang. Le jour d'après s'ra anxiogène, A quoi bon le dé confinement?

J'me marre quand tu narres ces bobards qu'on t'a apprit. L'histoire c'est la gloire des vainqueurs t'as pas compris? Ne nie pas t'es un perdant. Nan, pas même un outsider... Donc ravale ta rancœur et acceptes qu'on t'ait menti. Ouvre les yeux c'est le moment, sorti du confinement T'as cogité ou c'est comment? Tes veuch ça peut attendre. Merde à t'entendre, je crains qu'non... en fait si! T'as réfléchi l'menu Macdo qu't'allais choisir... C'est ça le pire, cramer la vie par les 2 bouts Quitte à tomber de haut pourvu qu'tu remplisses ta nouvelle jauge d'émotions fortes. Je t'exhorte d'foutre à la porte tes lubies solitaires Dans cette foutue galère on coulera tous si t'es pas solidaire... Tu es mon frère mais il est claire : viendra le jugement der', Comme Vian, j'irai cracher sur ta tombe rien à faire! J'fais ma prière majeure en l'air, demande à Lucifer Qu'il veuille bien éteindre sa lumière Qu'on se repère, qu'on se retrouve, qu'on s'redécouvre, Que les choses bougent! Vivre comme Baloo ça vaut l'coup! L'amour et l'eau fraiche plutôt qu'la baise et la fraiche, Plutôt qu'le seum et la triche... Si t'es chaud, Go! vas-y chiche? Lançons-nous sans parachute, n'ayons pas peur de la chute! Au moment d'sauter dans l'vide tu m'as poussé comme une brute. J'ai voulu t'croire tu m'as eu. C'n'était qu'un mensonge de plus Comme l'arroseur arrosé c'est moi le con in fine...

Une pensée pour ces héros Faisant preuve de tant de bravoure, Qui montent au front chaque jour Et risquent la contagion. Ces héros pris pour des pions Sur l'échiquier d'la nation, D'la vulgaire chair à canon Qui couvre l'échec de Macron. Lui et ses prédécesseurs, Qui torchent des culs pour l'power. "A vous mes chères électeurs Votez puis restez chez vous!". La Rep' en marche derrière vous? Les suiveurs seront bagnards... Nan! j'courrai derrière Ben Richards! Pour ne pas finir dans les clous. Une pensée pour les Mamies, les Papys en Ephad Perdus comme un colis suspect en plein Paris. Sacrifiés on n'veut surtout pas qu'ils viennent nous chier dans les pattes, Hier c'est pourtant eux qui l'faisaient pour la Patrie... Nos aînées qui sont triés dans le meilleurs des cas. Sur la balance économique rares sont ceux qui fond le poids... Un vieux c'est moche et ça coûte chère qui te contredira? J'srai là pour tes anniversaires en attendant que tu kanes!